"J’aimais vraiment Mme de Guermantes. Le plus grand bonheur que j’eusse pu demander à Dieu eût été de faire fondre sur elle toutes les calamités, et que ruinée, déconsidérée, dépouillée de tous les privilèges qui me séparaient d’elle, n’ayant plus de maison où habiter ni de gens qui consentissent à la saluer, elle vînt me demander asile."

Los Guermantes parecían inasequibles, muy lejanos del narrador, en la primera entrega de "En busca del tiempo perdido", pero en este libro entrará en trato con ellos. En un proceso inverso, los Swann pasan a estar aquí en segundo plano. El narrador se mueve buscando las mejores relaciones sociales y los mejores estímulos culturales a su alcance. En ambos casos, quedará desencantado. Mientras tanto, es testigo del debate público sobre el 'caso Dreyfus" y observará como las clases altas, lejos de ser un bloque monolítico, experimentan sorprendentes cambios en sus alianzas.

Al principio de la novela, el narrador provoca encuentros casuales con Madame de Guermantes, para disgusto de ésta. Mientras el narrador teje relaciones que le acercan a ella y a su mundo, la abuela de él muere. Poco después que Madame de Guermantes le haya invitado a comer, uno de los parientes de ella, el barón de Charlus, rompe relaciones con el narrador sin decir por qué. En una conversación en la que también está Madame de Guermantes, Charles Swann apunta que el médico le da pocos meses de vida.

El libro es tan extravagante hoy como el día de su publicación, aún bajo el impacto de la I Guerra Mundial. No sé qué deberían pensar entonces al leer este comentario de Saint-Loup: "con los tremendos progresos de la artillería, las guerras futuras, si es que llega a haberlas aún, serán tan cortas que, antes de que se haya podido pensar en sacar partido de la lección, se habrá hecho la paz". Si tiene un efecto, es el de darse cuenta de que las grandes preocupaciones y teorías del pasado suenan absolutamente ridículas pocos años más tarde. En esto, "Le côté de Guermantes" (1921) es minuciosa en grado sumo. Tiene su encanto asistir a conversaciones de sobremesa sobre Balzac y Victor Hugo. Pero, si no es un lector apasionado del periodo, lo mejor que se puede hacer con este libro es quedarse con elementos del argumento y con frases sueltas memorables.

"Chacune de nos actions, de nos paroles, de nos attitudes est séparée du « monde », des gens qui ne l’ont pas directement perçue, par un milieu dont la perméabilité varie à l’infini et nous reste inconnue ; ayant appris par l’expérience que tel propos important que nous avions souhaité vivement être propagé (tels ceux si enthousiastes que je tenais autrefois à tout le monde et en toute occasion sur Mme Swann, pensant que parmi tant de bonnes graines répandues il s’en trouverait bien une qui lèverait) s’est trouvé, souvent à cause de notre désir même, immédiatement mis sous le boisseau, combien à plus forte raison étions-nous éloigné de croire que telle parole minuscule, oubliée de nous-même, voire jamais prononcée par nous et formée en route par l’imparfaite réfraction d’une parole différente, serait transportée, sans que jamais sa marche s’arrêtât, à des distances infinies — en l’espèce jusque chez la princesse de Guermantes — et allât divertir à nos dépens le festin des dieux. Ce que nous nous rappelons de notre conduite reste ignoré de notre plus proche voisin ; ce que nous en avons oublié avoir dit, ou même ce que nous n’avons jamais dit, va provoquer l’hilarité jusque dans une autre planète, et l’image que les autres se font de nos faits et gestes ne ressemble pas plus à celle que nous nous en faisons nous-même qu’à un dessin quelque décalque raté, où tantôt au trait noir correspondrait un espace vide, et à un blanc un contour inexplicable."

À la recherche du temps perdu
* 1: "Du côté de chez Swann"
* 2: "À l'ombre des jeunes filles en fleurs"
* 4: "Sodome et Gomorrhe"
* 5: "La prisonnière"
* 6: "Albertine disparue"
* 7: "Le temps retrouvé"